Bande Annonce : "La flache"



Bande-Annonce officielle réalisée par Philippe Troyon
pour le Festival du Court Métrage de Clermont-Ferrand 1996
La flache était sélectionné cette année là (1996)

LA FLACHE - un film de Philippe Troyon

à Fabienne Corona

avec André Wilms - Dany Boon - Sophie Duez - Etienne Draber - Ambre Foulquier - Christelle Guyot


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 FLACHE n.f (du latin flaccus). Endroit d’un tronc d’arbre où l’écorce est enlevée et le bois mis à nu.

Dany Boon (« l’abeille » ) et Gilbert Vahé (le vrai chef-jardinier de la Maison Claude Monet - Giverny)

Pensée :

J’ai une pensée particulière pour mes amis Gérald et Florence Van der Kemp qui ont tant fait pour ce lieu magnifique, ressuscité grâce à eux. Une pensée pour leurs enfants : mon ami d’enfance Henrik et sa soeur Barbara , et Gilbert Vahé, le premier chef-jardinier qui a restauré le jardin de fleurs et le jardin d’eau.


FEUILLE DE SALLE

Résumé :
A Giverny, dans les jardins de Claude Monet, le jardinier, amoureux des fleurs et des arbres, est pris dans les tourmentes de l’obsession : une fleur impossible…

Voir la description botanique de la fleur "Epiphyllum Oxypetalum" en bas de page

[cette métaflore est destinée à Fabienne Corona, comme le reflet de l’eau]

Les rôles :

André Wilms Gilbert, le chef-jardinier
Dany Boon L’Abeille, le jardinier
Sophie Duez Susan, la peintre
Etienne Draber Monsieur Bourlemon, le conservateur
Ambre Foulquier L’aide-soignante
Christelle Guyot Fabienne, le fille à vélo

Les techniciens :
(les principaux)

Catherine Baron 1ère Assistante-réalisatrice
Philippe Petter Directeur de la photographie
Stéphane Kayler Ingénieur du son
Isabelle Devinck Chef-monteuse
Daniel Salmon Chef-machiniste (et le peintre)
Jean-Jacques Privat Chef-éléctricien
Jean Holtzmann Mixeur

Remerciement spécial :

ce film n’aurait pas pu se faire sans mes amis de toujours qui ont tant donné pour la Culture en France [Conservateurs du Château de Versailles - Conservateurs de la Maison de Claude Monet et de ses jardins à Giverny]

à mon ami d’enfance Henrik Schlubach
à ses parents : Florence et Gérald Van der Kemp (Fondation Claude Monet)
à sa soeur : Barbara de Portago (Versailles Foundation)
à leur ami fidèle, chef jardinier : Gilbert Vahé

à mon inspiratrice, Fabienne Corona

à mon ami, Alain Le Henry
à mon ami, Bernard Revon
à mon ami, Gilbert de Goldschmit
à mon ami, Dominique Ambiel
à mon ami, Philippe Le Guay
à mon ami, Alexandre Joulia

à mon ami Michel Méru

Merci à Annie et Claude Miller pour le prêt de leur salle de montage 35mm.

Philippe Troyon, le cinéaste et Gilbert Vahé, le (vrai) chef-jardinier du jardin Claude Monet - Giverny

Toutes celles et ceux qui ont contribué à la beauté de ce film :
Thierry Michaud (artiste peintre - décors et accessoires), Emmanuel Michaud (l’ami), Biscotte (costumes et bout en train), Bertrand Pras (deuxième assistant ), Gaelle Thibault (maquilleuse), Christine Gallizia (scripte), Alexis, Dominique, Vincent, Jean-Yves, Jean-Marc, Véronique, Eric ... les figurants merveilleux habitants de Giverny, les jardiniers ... j’en oublie c’est terrible, mais mon coeur est ma mémoire ...

Production :

Périphérie Production
Imaginem

Avec l’aide de :

ARCA Haute-Normandie
La Fondation Claude Monet
La Société Home Parfum Paris
Le Pôle Européen de Sécurité CNPP Vernon
Madeleine Films
Hôpital de Vernon

Fiche technique :
Durée : 16 minutes
Format : 35 mm / 1,85
Date : 1995

Parcours :
Festivals : Clermont-FerrandMontecatini Italie (prix de poésie) – Murs Cinambule (prix du scénario) – Vendôme – Festival de Paris …
Diffusion FR3 : « Fenêtre sur court » [plateau + diffusion du film]
France Culture : « Correspondances » de Francesca Piolot (émission francophone (Belgique - Canada – Suisse – France)
Projections en France (République Paris - MK2 cartes blanches - Théâtre au Cinéma à Bobigny …) et à l’Etranger ( USA – Japon – Iran – Italie Allemagne…)


Merci à Giverny, à Claude Monet !

Merci à cette merveilleuse équipe de copains, acteurs, actrices, techniciens et techniciennes et à mon ami d’enfance Henrick Schlubach, à sa mère Florence Van der Kemp, à Gilbert Vahé, le chef-jardinier, qui nous ont permis de passer d’inoubliables moments, jours et nuits dans la maison et les jardins de Clause Monet.


EDITIONS

LIVRE GILBERT VAHE

Comment l’idée de ce livre est-elle née ?

« C’est un vieux projet qui a au moins 30 ans ! Le travail avait déjà été commencé, mais pour différentes raisons, il n’avait jamais pu aboutir jusqu’à présent. Hugues R. Gall [NDLR, membre de l’Académie des Beaux-Arts et directeur de la Fondation Claude-Monet] a tenu à ce que le livre soit enfin publié. »

Pourquoi ce livre ?

« Il n’y avait pas encore d’ouvrage de référence sur les jardins de Claude Monet. Je tenais à rappeler que l’horticulture était à son apogée à l’époque de Monet [NDLR, aux XIXe et XXe siècles] et souligner le rapprochement entre l’horticulture et l’art. Beaucoup de peintres et d’artistes pratiquaient l’horticulture, étaient eux-mêmes collectionneurs comme Gustave Caillebotte. J’ai voulu parler des jardins dans leur contexte historique. Certains bulbes valaient des fortunes ! Ces jardins avaient une vocation purement esthétique. Quand Monet est arrivé à Giverny, on cultivait les légumes plutôt que les fleurs, que l’on trouvait complètement inutiles. »


"Je veux peindre l’air dans lequel se trouve le pont, la maison, le bateau.
La beauté de l’air où ils sont, ce n’est rien d’autre que l’impossible"

Claude Monet


Impressionnant, un autochrome de 1917 de Claude Monet alors âgé de 77 ans devant son bassin aux nymphéas dans son jardin de Giverny.
C’est en 1883 qu’il s’installe définitivement dans ce village Normand où il modèle la nature pour composer son sujet idéal. Son jardin qu’il n’aura de cesse de peindre à toutes les saisons, sous tous les angles. Un chef-d’œuvre qui se renouvelle chaque année et je dirais même : chaque matin.

Yoyo Maeght (emprunté de son carnet linkedin)


Germaine Hoschedé, Lili Butler, Mme Joseph Durand-Ruel, Georges Durand-Ruel et Claude Monet nymphéas, à Giverny.


SACHA GUITRY RACONTE CLAUDE MONET

(CF Yoyo Maeght Collection Musée)


ARTHUR RIMBAUD : la flache
« Le bâteau ivre »

...
Si je désire une eau d’Europe, c’est la flache
Noire et froide où vers le crépuscule embaumé
Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche
Un bateau frêle comme un papillon de mai.
...


PROJECTIONS

De nombreuses projections de "La flache" ont eu lieu dans les salles de cinéma, lors de festivals et de rencontres.

Philippe Le Guay, Philippe Troyon, Claude de Givray, Lucette de Givray

Je remercie Madeleine Films et en particulier Gilbert de Goldscmitt de m’avoir reçu à deux reprises dans leur magnifique lieu où tous mes amis m’ont aidé à faire un somptueux cocktail.

Merci à tous celles et ceux qui sont venus à ces avant-premières : Bernard, Philippe, Claude et Lucette, Jean-Louis, Marie Dominique, Stéphanie, Emmanuel ...

Emmanuel Michaud, André Wilms, Ambre Foulquier

Emmanuel Michaud, André Wilms, Ambre Foulquier

Stéphanie,Philippe,Marie-Do

Stéphanie, Philippe, Marie-Do

Merci à Vanessa Vérillon, graphiste,pour l’affiche et le petit carnet ...

SITE VANESSA VERILLON >


Un petit mot sur cette fleur

Epiphyllum oxypetalum

l’Épiphyllum à larges feuilles, est une espèce de plantes épiphytes appartenant à la famille des Cactaceae. C’est une espèce remarquable d’Epiphyllum qui ne fleurit que la nuit, parfois pour ne donner seulement qu’une ou deux grandes fleurs par an.

Appellations

Oxypetalum signifie en latin "à pétales pointus".

En chinois, on l’appelle 昙花一现 (tān huá yĭ xiàn) qui signifie « qui dure peu de temps », car les fleurs de cette plante fleurissent à la tombée de la nuit et se fanent dès le lendemain matin.

En japonais, elle porte le nom 月下美人 (gekka bijin), littéralement « la belle sous la lune ».

Les Vietnamiens la nomment Hoa Quỳnh mais au quotidien il existe parfois quelques confusions avec d’autres variétés d’Epiphyllum, aussi hoa quỳnh trắng désigne plutôt Epiphyllum oxypetalum alors que hoa quỳnh đỏ correspond à Epiphyllum ackermannii.
De manière plus poétique, on parle aussi de Hoa Dạ Quỳnh Hương.

Elle est souvent appelée « belle de nuit » (à ne pas confondre avec Mirabilis jalapa) ou « fleur de lune » car elle ne s’ouvre que la nuit, ou encore « berceau de Moïse » aux Antilles.
Dans les régions au climat non tropical, ce peut n’être qu’une à deux nuits par an, ce qui en fait un phénomène assez exceptionnel.